vendredi 20 février 2015

L'engagement, c'est aussi défendre l'abeille noire dans le département

Intéressante conférence de l'Espace naturel Lille métropole et des apiculteurs formateurs aux ruchers-écoles de Lille, Tourcoing et Villeneuve d'Ascq, ce soir à la ferme du Héron de Villeneuve d'Ascq en présence des élus des communes limitrophes, ou comment accompagner les apiculteurs de notre canton dans le développement et le maintien de l'abeille noire locale. 


Dans un contexte inquiétant où les colonies d'abeilles sont en régression constante depuis plusieurs années, la démarche de ces apiculteurs et de l'ENLM mérite d'être soutenue. 
Proposons aux apiculteurs de nos communes de les rencontrer et d'envisager, s'ils le souhaitent d'intégrer des abeilles noires dans leurs ruches pour re-coloniser notre département. 

Thierry Rolland

mardi 10 février 2015

Sophie Lefebvre, candidate aux élections départementales de mars 2015

21 ans, conseillère Municipale à Villeneuve d'Ascq, administratrice de la maison de l’emploi, étudiante en Sciences Politiques.

J’ai toujours vécu à Villeneuve d’Ascq, ville que mes parents avaient choisie pour s’installer, ville de l’innovation, de la jeunesse.
J’y ai fait mon parcours scolaire également, d’abord à Paul Fort puis au collège et lycée Saint Adrien. Je suis maintenant étudiante en sciences politiques à Lille 2.

Mon engagement citoyen a commencé avant que je sois en âge de voter puisque j’ai été membre du Conseil des Jeunes de Villeneuve d’Ascq à l’âge de 17 ans.
Mon amour pour Villeneuve d’Ascq, et l’envie de m’investir faisant, j’ai continué à m’impliquer, notamment au sein de l’association Alternatives, qui regroupait des personnes ayant des idées neuves pour Villeneuve d’Ascq. 

En mars 2014, j’ai été élue Conseillère Municipale au sein du groupe Villeneuvois Avant Tout. C’est ce qui fonde aujourd’hui ma légitimité à vouloir devenir Conseillère Départementale.

Pourquoi être candidate ?
Etre candidate à 21 ans aux élections départementales, ça ne rentre, à priori, pas dans « les codes de la politique actuelle » et justement, je veux être la candidate des jeunes qui ne se reconnaissent pas dans les politiques actuelles et des moins jeunes qui ne s’y reconnaissent plus.

Je suis fière d’être nordiste, notre département a de nombreux atouts (pôles d’excellence, carrefour de l’Europe…) il se doit d’être attractif et rayonnant. La situation actuelle du département est plus que préoccupante, après des décennies de gestion socialiste et l’avenir qu’il promet est peu réjouissant. Or il semblerait que l’avenir, ce soit ma génération et celle de nos futurs enfants.

L’enfance et l’éducation sont donc des thématiques qui me paraissent incontournables. Aider les enfants et les jeunes à grandir, à s’épanouir, à devenir des citoyens, c’est investir sur l’avenir, ça doit être la priorité du Conseil General.

Le développement durable doit également être transversal et présent dans chacune de nos actions. Pour offrir une qualité de vie au moins égale à la notre aux générations futures, il faut préserver notre terre nordiste.

Je refuse l’immobilisme et la fatalité, je veux être acteur de l’avenir, de notre avenir. C’est pour cela que je m’engage.

Pourquoi voter lors des élections départementales ?

Voici un article de Christophe Caron paru sur la Voix du Nord,  qui apporte un éclairage sur ce sujet : 

Cinq raisons de s’intéresser aux élections départementales… ou pas


Depuis lundi matin et jusqu’au lundi 16 février, les candidats aux élections départementales (ex-cantonales) peuvent se déclarer dans les préfectures. Le scrutin, qui aura lieu les 22 et 29 mars, ne mobilise pas encore les esprits. À raison ? Mettons tous les arguments sur la table… 




1. 50 % de femmes élues

Mine de rien, une révolution se profile. À titre d’exemple, le conseil général du Nord compte 14 femmes pour 65 hommes. Elles ne sont que 10 dans le Pas-de-Calais pour 67 hommes. En mars, on va voter pour des binômes mixtes au scrutin majoritaire à deux tours. La réforme territoriale est passée par là : dans le Pas-de-Calais, on est passé de 77 à 39 cantons ; dans le Nord, on n’affiche plus 79 mais 41 cantons. C’est désormais un duo qui se présente devant les électeurs dans les cantons. Il y aura donc une femme élue dans chacun d’entre eux !

2. Risque d’alternance

Dans le Nord, le sénateur UMP Jean-René Lecerf, conseiller général de1988 à 2014, longtemps leader de l’opposition, estime le fauteuil de président à sa portée. Ça peut se jouer à une poignée de cantons, mais l’hypothèse d’une bascule nordiste à droite reste envisageable, comme entre 1992 et 1998. Dans le Pas-de-Calais, c’est l’union sacrée UMP-UDI-MoDem : « Une union profonde et une grande première », scande Daniel Fasquelle, patron de l’UMP 62. De grandes villes ont lâché la gauche aux dernières municipales (Béthune, Saint-Omer, Hesdin, Berck, Montreuil…). Même si, dans un Pas-de-Calais qui boude la droite depuis l’après-guerre, ça sera quand même compliqué…

3. Front national en embuscade

La victoire de Steeve Briois au premier tour des municipales à Hénin-Beaumont reste marquante. Et le Front national a pu se maintenir dans 35 communes de la région au second tour. Le parti de Marine Le Pen entend faire son entrée dans les conseils départementaux. Avec un impératif pour ceux qui prétendent se maintenir au second tour : obtenir 12,5 % des inscrits (et non des suffrages exprimés), ce qui peut limiter le nombre de triangulaires. Pas forcément au détriment du FN…

4. Alliances inédites
Chaque élection en recèle. Il y a bien eu le cas de la socialiste Françoise Rossignol, conseillère sortante, que les instances PS ont dû persuader d’accueillir un binôme MRC dans le canton d’Arras 1. Surprise également dans quatre cantons lillois, avec cette alliance inédite entre le Front de gauche et Europe Écologie, deux formations historiquement peu compatibles, mais qui se sont trouvé des atomes crochus pour l’occasion. À observer de près (surtout au PS…).

5. Mais les électeurs ne sont pas aidés !

À bas l’abstention, mais vive les scrutins clairs quand même… Les anciennes cantonales ? Des élections tous les trois ans pour renouveler la moitié des élus. Les futures départementales ? Moins de cantons, mais davantage d’élus (de 79 à 82 dans le Nord ; de 77 à 78 dans le Pas-de-Calais) ! Et de futures compétences pas vraiment redéfinies pour des assemblées new-look… dont on a d’abord envisagé la disparition ! Pour motiver l’électeur, on fait mieux. Le Nord se heurte même à la création le 1er janvier de la Métropole européenne de Lille (MEL) qui pourrait récupérer des compétences jusqu’alors assumées par le Département.

vendredi 6 février 2015

Thierry ROLLAND, candidat aux élections départementales de mars 2015



Maire de WILLEMS depuis mars 2014, 45 ans, marié et père de quatre enfants. Fils d’ouvrier, enfant puis étudiant j’étais boursier d’Etat. 


Pendant plus de 12 ans, j’ai été directeur de l’action Sanitaire et sociale d’une caisse de retraite à la Sécurité Sociale (RSI), à ce titre j’ai mis en place avec les élus de l’époque la commission Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA). Conformément à la loi du 22/07/1983, le Département « définit et met en œuvre la politique d’action sociale », ma formation professionnelle et mon expérience de direction à la Sécurité Sociale me permettent de proposer un programme d’actions tout à fait concrètes pour les personnes âgées, les personnes handicapées, l’enfance et l’ensemble des prestations légales. 

Mandats  communautaires indemnisés  :
. Conseiller communautaire (membre titulaire de la commission eau et assainissement membre de la commission paritaire) 

. Vice-président ENLM, l’Etablissement Naturel Lille Métropole en charge des partenariats économiques

Mandats non indemnisés  :
. Administrateur de la Maison de l’Emploi et de l’Ecole Polytech de Villeneuve d’Ascq 


. Administrateur d’Euratechnologies

. Missions auprès de la Préfecture du Nord  : représentant des maires du département du Nord à la commission préfectorale de vidéo-protection et à la commission commerciale départementale.

Thierry ROLLAND

Ensemble pour construire votre avenir

Nous allons tout prochainement vous offrir ce calendrier, qui marquera le début de la campagne électorale. 
Ce sera l'occasion de nous présenter : Thierry Rolland, maire de Willems - Sophie Lefebvre, conseillère municipale à Villeneuve d'Ascq ainsi que Isabelle Lefebvre, administratrice de l'office de tourisme de Villeneuve d'Ascq  et Christophe Bonnard, conseiller municipal à Villeneuve d'Ascq. 
Nous sommes les candidats de la liste Ensemble pour construire votre avenir aux élections départementales de mars 2015. 



Départementales/canton de Villeneuve d’Ascq: le maire de Willems, Thierry Rolland, défenseur des petites communes

Article publié le 21/01/2015 dans Nord Eclair par Stéphane Hubin
 

Comme si défier la gauche sur ce territoire réputé imprenable relevait de la tâche du malheureux Sisyphe, les « candidats à la candidature » ne se sont pas bousculés à droite sur le canton de Villeneuve-d’Ascq dont font désormais parties les communes de Willems, Forest-sur-Marque, Sailly-lez-Lannoy et Toufflers. Thierry Rolland (DVD), maire de Willems, et Sophie Lefebvre (UMP), volontaires, tenteront à leur tour d’y pousser le fameux rocher.


Sur un canton remporté deux fois chacun par les socialistes Gérard Caudron et Jean-Michel Stievenard avant qu’il ne soit coupé en deux en 1994, sans infléchir la tendance des électeurs à systématiquement élire un candidat de gauche, les tentatives de la droite aux cantonales de Villeneuve-d’Ascq se sont souvent résumées à des expériences pleines de désillusion. Dernière à avoir tenté de contrarier la tenace habitude face à Didier Manier, Florence Bariseau avait dû se contenter de 13,4 % des voix en 2011 (canton nord). Une cinglante élimination au premier tour, comme l’avait été celle de Jean-François Hilaire en 2008 (canton sud) avec 9,75 %.


De l’aveu de Thierry Rolland, 45 ans, maire divers-droite (DVD) de Willems, désigné candidat au côté de la conseillère municipale UMP de Villeneuve-d’Ascq Sophie Lefebvre, il ne s’est donc pas trouvé grand monde à droite pour repartir à la conquête de ce territoire où il est difficile de briller.

« Le candidat de tous»
D’autant que l’ajout de quatre communes (Willems, Toufflers, Sailly-lez-Lannoy et Forest-sur-Marque, plutôt orientées à droite) de feu le canton de Lannoy au canton de Villeneuve-d’Ascq réunifié n’est pas d’ordre à bouleverser la donne. « On a tenté de noyer ces communes dans le canton de Villeneuve-d’Ascq et de rendre illégitime toute candidature qui proviendrait de ce côté-ci. C’est justement ce qui m’a donné envie d’y aller », scande Thierry Rolland, élu maire de Willems en mars à la tête d’une liste sans étiquette mais qui clame ses valeurs « de droite ».

Si le Willemois lie sa candidature à l’objectif de défendre ces petites communes qui devront faire route commune avec l’ogre villeneuvois (85 % des électeurs du canton tout de même), il se définit in fine comme le « candidat de tous » sur une thématique qu’il assure maîtriser en tant qu’ancien directeur de la Sécurité sociale, celle de l’action sociale. « Je veux m’engager pour un Département qui, en restant solidaire, soit efficace dans la gestion de ses salariés et de ses budgets », défend-il.

Il aura à ses côtés une Villeneuvoise pure jus, la jeune Sophie Lefebvre, 21 ans, étudiante à Sciences Po, benjamine des candidats aux départementales dans le Nord. Élue conseillère municipale à Villeneuve-d’Ascq en mars sur la liste de Florence Bariseau, membre du conseil d’administration de la Maison de l’emploi comme l’est Thierry Rolland, elle veut être « la candidate de la jeunesse de ce canton, inquiète pour l’avenir d’un département au bord de la mise sous tutelle et aux capacités amoindries. » Sophie Lefebvre, qui se décrit comme travailleuse et à l’écoute des habitants, proclame qu’elle mènera une campagne « du renouveau », orientée sur la proximité en privilégiant le porte-à-porte.

Florence Bariseau passe la main
Chef de file de la droite au conseil de Villeneuve-d’Ascq, Florence Bariseau, candidate aux cantonales en 2011, paraissait toute désignée pour aller rendre le change au conseiller général sortant Didier Manier et son binôme Françoise Martin. « Je ne me suis même pas posé la question », affirme pourtant l’élue qui se voit plutôt en « marraine » du duo Rolland-Lefebvre. Au même titre que la Hémoise Joëlle Cottenye en somme, conseillère générale sortante d’un canton de Lannoy « déchiré en quatre au gré d’un redécoupage farfelu », critique-t-elle, qui fera bon gré mal gré candidature commune avec Luc Monnet sur le nouveau canton de Templeuve. Tout en regardant de loin le sort des quatre communes de son ex-canton désormais rattachées à Villeneuve-d’Ascq. Défaite dès le premier tour lors de sa dernière confrontation avec le président socialiste du Département (lire ci-dessus), Florence Bariseau affirme qu’il ne faut pas y voir la raison de sa non-candidature à cette nouvelle bataille électorale. « L’équipe du groupe Villeneuvois avant tout s’est étoffée et ne se résume pas simplement à mon nom. Le renouveau, cela passe par d’autres candidats que Florence Bariseau », juge celle qui souhaite plutôt incarner le renouveau à l’assemblée communautaire. Tout juste désignée présidente du groupe de la droite à la MEL (ex-LMCU), conseillère régionale UMP, elle aura de fait d’autres combats à mener ces prochains mois. Des engagements qu’un possible écueil aux cantonales villeneuvoises auraient peut-être rendu moins légitimes.

Deux suppléants villeneuvois au duo
Le duo Sophie Lefebvre – Thierry Rolland aura pour suppléants la centriste Isabelle Lefebvre, 44 ans, Villeneuvoise (mais sans lien de parenté avec Sophie Lefebvre), membre du conseil d’administration de l’office de tourisme, et le MoDem Christophe Bonnard, 40 ans, conseiller municipal d’opposition à Villeneuve-d’Ascq. Investi depuis 2008 dans le conseil de quartier Sart – Babylone, il a notamment porté le projet de création de la première maison d’assistantes maternelles du Nord, Les P’tits Loulous.